Alors qu’il se trouve depuis quelques jours au centre d’une grosse polémique relative à une affaire de viol, le comédien Jimmy Danger vient enfin d’être innocenté. C’est à travers un communiqué officiel que la Haute autorité de la communication audiovisuelle a sifflé la fin de la polémique.
Invité récemment sur le plateau de l’émission Faha Faha diffusée sur la chaine de télévision Ivoire TV Music, Jimmy Danger avait fait une révélation sur un rôle de violeur qu’il a dû refuser par respect à ses principes. Très vite, les propos du comédien Ivoirien ont été sortis de leur contexte au point où il a été accusé d’avoir fait l’apologie du viol à la télé.
Face à la grosse polémique que provoque cette affaire, la Haute autorité de la communication audiovisuelle a décidé de s’y intéresser. Après avoir ouvert une enquête et surtout analysé les propos tenus par le comédien lors de cette émission, l’autorité de régulation de la presse Ivoirienne vient de blanchir le comédien.
« Après analyse de l’ensemble des échanges et notamment de l’affirmation de l’invité selon laquelle il ne pouvait accepter un tel rôle en raison de son devoir d’éducation de la jeunesse, la HACA note que les propos tenus ne peuvent constituer une apologie d’un viol ou une incitation au viol », peut-on lire sur le communiqué publié ce jeudi 23 juin 2022.
Dans la foulée, le président de l’institution affirme ne pas constater de « manquement » de la part d’Ivoire TV Music « à l’une quelconque des obligations légales, règlementaires ou conventionnelles auxquelles elle est tenue ». Par conséquent, la chaîne Ivoire TV Music ne sera pas sanctionnée comme le souhaitent certains internautes.
Les mises au point de Jimmy Danger
L’acteur Ivoirien était sorti de ses gongs pour faire une mise au point au milieu de la polémique. Dans une courte vidéo publiée sur la toile, l’humoriste a expliqué que son intervention a été sortie de son contexte car dit-il, durant 10 ans, il a été l’un des rares comédiens à avoir porté robes, jupes… pour défendre les femmes battues, les jeunes filles déscolarisées.
« C’est ce scénario qu’on m’a demandé de décrire. Moi quand je raconte une histoire, je la joue. Je ne peux pas faire l’apologie du viol. Pendant 10 ans, j’ai défendu la femme dans mes pièces de théâtre », a-t-il indiqué.
Pour rappel, ce n’est pas pour la première fois qu’une chaîne de télévision Ivoirienne se retrouve trempée dans une affaire d’apologie de viol. Il y a quelques mois, Yves de Mbella, l’animateur camerounais de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), avait été condamné à 12 mois de prison avec sursis et à deux millions de FCFA d’amende pour avoir invité un violeur à mimer une scène de viol en pleine émission.