Après quelques minutes de suspension pour évaluer la situation des mis en cause qui sont revenus au procès sans avocat, la présidente de la cour à la reprise après suspension est allée dans le sens du procureur spécial en demandant la poursuite des débats.
Les témoins de l’affaire ont été appelés à la barre pour présenter leurs dépositions. Le premier à intervenir fut un commissaire de la brigade criminelle, chargé des enquêtes préliminaires. Il a exposé les résultats de ses investigations, affirmant avoir recueilli des éléments qui corroboreraient les accusations portées contre les prévenus, notamment en ce qui concerne le complot présumé contre l’autorité de l’État.
Le second témoin convoqué fut le colonel Tévoédjrè, chef de la Garde républicaine. Sa déposition a capté l’attention de toute la salle d’audience. À la barre, il a affirmé que c’est le 30 Juillet 2024 que l’ancien ministre Oswald Homéky l’a, pour la première fois, approché pour lui parler d’un éventuel coup d’État.
« Le 30 juillet, c’est la première fois qu’il ( HOMEKY) m’a parlé du coup d’Etat« , a affirmé le colonel Dieudonné Tévoédjrè.
Dans sa déposition, il fait savoir ue le coup d’Etat devait avoir lieu selon les planifications au 30 septembre 2024, mais cette date a été finalement ramenée au 2 septembre. « Le 30 septembre était la date initiale du coup d’Etat. (…) La date a été ramenée au 27 septembre », confie le chef de la garde républicaine.