Convoquées devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le 14 octobre dernier, les 9 personnes impliquées dans une affaire domaniale à Bohicon ont tous plaidé non coupable. Face au cafouillage du représentant du maire Rufino d’Almeida, le procès fut renvoyé.
Ils sont au nombre de neuf co-prévenus, parmi lesquels figurent le premier adjoint au maire et un géomètre. Impliqués dans l’affaire de mafia foncière à Bohicon, ils ont été présentés devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le lundi 14 octobre 2024. La mairie de Bohicon se constitue partie civile dans cette affaire.
l’audience du lundi 14 octobre, le maire de Bohicon, Rufino d’Almeida a été représenté devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme par un conseiller communal, président de la commission des affaires domaniales et financières.
Le géomètre est actuellement sous le coup de poursuites sans mandat de dépôt pour complicité dans cette affaire. Les huit prévenus, parmi lesquels figurent le premier adjoint au maire ainsi que le chef de service, sont poursuivis pour abus de fonction, complicité et usage de fausse attestation. Le Parquet spécial de la Criet accuse les prévenus d’avoir morcelé et vendu des réserves administratives au sein de la Commune de Bohicon. Des infractions pour lesquelles les mis en cause ne se reconnaissent pas.
Interrogé sur les accusations portées par la mairie à l’encontre des prévenus, le représentant du maire lors de l’audience a adopté une position imprécise, selon les informations rapportées par Le Matinal.
Il aurait déclaré ne pas avoir une connaissance approfondie du dossier, mentionnant qu’un chargé des affaires économiques de la ville de Bohicon est responsable dudit dossier. La présence du représentant de la mairie de Bohicon n’a pas contribué à l’avancement du dossier. Face au cafouillage de ce dernier, la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a renvoyé le procès au 2 Décembre pour continuation. A cette audience , la présence du maire de la ville serait nécessaire pour permettre à la juridiction spécialisée de mieux cerner la plainte.