Les réactions continuent de se multiplier à propos de l’affaire Dubaï porta potty qui défraie la chronique depuis quelques jours. Dans la foulée, l’écrivaine Calixthe Beyala est montée au créneau pour dire ses quatre vérités aux influenceuses africaines.
Ce n’est plus un secret pour personne ! La toile est secouée depuis quelques jours par une affaire appelée porta potty qui met en scène des influenceuses devenues objets sexuels ou encore toilettes publiques aux hommes milliardaires de Dubaï.
Alors que l’affaire continue de faire boule de neige sur la toile, la romancière camerounaise Calixthe Beyala vient de sortir de son silence pour donner son avis. Dans un message posté sur sa page Facebook, l’écrivaine qui défend les valeurs de la femme a lancé de véritables piques à l’endroit de celles qui se disent influenceuses en Afrique.
« Les influenceuses : quand le féminisme ainsi que les traditions foutent le camp, le respect de la femme pour son propre corps disparaît », a-t-elle d’abord écrit avant d’opiner sur le sujet. « Il me souvient qu’il n’y a pas si longtemps, les prostituées noires n’acceptaient pas de faire l’amour avec n’importe qui, même lorsqu’on leur proposait de fortes sommes d’argent… Les voilà devenues des femmes toilettes pour des riches hommes à Dubaï », a ajouté l’auteure de l’Å“uvre « Femme noire, femme nue ».
Pour finir, Calixthe Beyala s’en ai prise aux physiques de ces femmes à la quête de la célébrité. « Certaines de ces influenceuses ont le corps si déformé qu’on se demande bien à quoi elles veulent bien ressembler ? Leurs fesses sont immenses ; leurs poitrines aussi tandis que leurs ventres n’existent plus. Veulent-elles ressembler à Maya l’abeille ? Oui, mais c’est un animal ! Une femme a du ventre et celui-ci participe de la beauté de sa silhouette », a indiqué la romancière.