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Afghanistan: le fils du commandant Massoud réclame des armes à Washington

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« La résistance des moudjahidines aux talibans commence maintenant. Mais nous avons besoin d’aide », a déclaré Ahmad Massoud, le fils du commandant Massoud assassiné en 2001 par Al-Qaïda, qui réclame un soutien américain en armes et munitions pour sa milice en Afghanistan.

«L’Amérique peut encore être un grand arsenal pour la démocratie» en soutenant ses combattants moudjahidine «qui sont à nouveau prêts à affronter les talibans», assure-t-il. Son père était un héros de la résistance antisoviétique qui lutta ensuite contre les talibans. Il a été élevé en 2019 au rang de héros national en Afghanistan par décret présidentiel, même si les troupes du «Lion du Panchir» ont aussi laissé des souvenirs mitigés aux habitants de Kaboul, piégés au début des années 1990 dans les combats entre moudjahidine rivaux.

Ahmad Massoud, qui dirige une formation politique baptisée «Front pour la résistance», avait déjà publié lundi une tribune dans la revue française «La Règle du jeu» fondée par l’écrivain Bernard-Henri Lévy, affirmant vouloir faire «sien» le combat de son père et appelant les Afghans à le rejoindre «dans notre bastion du Panchir, qui est la dernière région libre de notre pays à l’agonie». Dans sa tribune publiée par le Washington Post, il assure avoir été rejoint dans le Panchir par des soldats de l’armée afghane «dégoûtés de la reddition de leurs commandants» ainsi que par d’anciens membres des forces spéciales afghanes.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent l’ancien vice-président Amrullah Saleh et Ahmad Massoud ensemble dans la vallée du Panchir, semblant poser la première pierre de ce qui serait une rébellion contre le nouveau régime en place. Cette vallée, difficile d’accès, n’est jamais tombée aux mains des talibans pendant la guerre civile des années 1990, ni une décennie plus tôt durant l’occupation du pays par les Soviétiques.

«Mais nous avons besoin de plus d’armes, plus de munitions, plus d’équipements», insiste Ahmad Massoud, assurant que les talibans constituent une menace également à l’extérieur du pays. «Sous le contrôle des talibans, l’Afghanistan deviendra sans nul doute une base du terrorisme radical islamiste; des complots contre les démocraties seront à nouveau ourdis ici.»

Depuis leur retour au pouvoir dimanche, vingt ans après en avoir été chassés en 2001 par une coalition internationale menée par les États-Unis suite aux attentats du 11 septembre, les talibans ont fait étalage de stocks d’armements et d’équipements saisis auprès des forces afghanes, la plupart fournis par les États-Unis. Ahmad Massoud estime que durant ces vingt années, Américains et Afghans ont partagé «des idéaux et des combats». Il demande à Washington de continuer à soutenir «la cause de la liberté» et de ne pas abandonner l’Afghanistan aux talibans. «Vous êtes notre dernier espoir», assure-t-il.

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