La Cour constitutionnelle sud-africaine a blanchi le président Cyril Ramaphosa au sujet d’une controverse sur le financement de sa campagne 2017 pour la direction de son parti.
En 2019, la médiatrice de la République, Busisiwe Mkhwebane, chargée de la lutte contre la corruption, avait accusé le président Ramaphosa d’avoir délibérément induit en erreur l’Assemblée nationale, ajoutant qu’elle détenait des preuves de blanchiment d’argent, de conflit d’intérêts et d’enrichissement personnel. Des allégations que le président Ramaphosa avait contesté.
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Ce jeudi, la cour constitutionnelle a tranché sur le dossier. Elle a blanchi le président Ramaphosa: « La médiatrice de la République a eu tort sur les faits et sur le plan légal en ce qui concerne la question de savoir si le président avait délibérément trompé le Parlement », a déclaré le juge Chris Jafta. « Les preuves au dossier ont montré que le président n’a pas bénéficié personnellement des dons faits à la campagne CR17. La Défenseure publique peut ne pas l’avoir cru, mais elle n’a pas rejeté cette preuve. Par conséquent, le maître doit avoir été décidé sur la base de cette preuve », ajoute Christopher Jafta.
Pour rappel, les allégations remontent à novembre 2018, lorsque le chef du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, Mmusi Maimane, avait demandé à M. Ramaphosa de clarifier un paiement de 500.000 rands (35.000 dollars) à son fils de la part du responsable d’une société sud-africaine nommée African Global Operations (AGO).