La présidente sud-africaine a annoncé ce vendredi, la mort de Frene Ginwala, qui fut la présidente de la première Assemblée nationale démocratiquement élue en Afrique du Sud, et la première femme à occuper ce poste. Agée de 90 ans, elle s’en est allée, des suite d’un accident vasculaire cérébral deux semaines plus tôt.
La militante antiapartheid Frene Ginwala n’est plus. Elle est décédée à son domicile jeudi, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral deux semaines plus tôt. «Aujourd’hui nous déplorons la mort d’une formidable patriote», a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans un communiqué.
«Nous avons perdu une autre grande figure parmi une génération particulière de dirigeants à qui nous devons notre liberté et à qui nous devons notre engagement à continuer à construire l’Afrique du Sud à laquelle ils ont tout consacré», a-t-il ajouté. «De nombreux droits et avantages matériels dont bénéficient aujourd’hui les Sud-Africains trouvent leur origine dans le programme législatif du premier parlement démocratique sous la direction du Dr Ginwala», a souligné le président Ramaphosa.
Frene Ginwala avait été nommée présidente de l’Assemblée nationale en 1994, tandis que Nelson Mandela était élu président, marquant la fin du régime d’apartheid. Elle avait occupé ce poste jusqu’en 2014.