Suite à l’interdiction de participer aux élections législatives par la commission électorale, l’ancien président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a contesté cette décision et a finalement obtenu gain de cause devant la justice.
Cette victoire juridique marque un tournant pour Jacob Zuma, qui est au centre de plusieurs controverses judiciaires. En effet, le tribunal électoral a invalidé la décision de la commission électorale de le disqualifier des élections législatives à venir. Dans sa décision, le tribunal a explicitement indiqué que l’appel de Zuma était accepté, annulant ainsi la décision initiale de la commission électorale.
Cette décision ouvre la voie à la participation de Zuma au scrutin prévu pour le 29 mai, où les Sud-Africains renouvelleront leur Parlement, qui élira ensuite le prochain président du pays. Initialement exclu par la commission électorale en raison de sa condamnation à une peine de 15 mois de prison pour outrage en 2021, Zuma a réussi à faire valoir avec succès que, suite à une remise de peine, sa peine effective était de trois mois seulement, le rendant ainsi éligible selon la Constitution sud-africaine.
Par ailleurs, Jacob Zuma se présente comme candidat sur la liste du petit parti radical Umkhonto we Sizwe (MK). Ancien membre de l’ANC au pouvoir depuis trois décennies, Zuma a surpris en annonçant son soutien au MK en décembre dernier, provoquant ainsi des tensions au sein de son parti d’origine.