L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a demandé vendredi à la Cour constitutionnelle, qui l’a condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage, de purement et simplement annuler sa décision.
Alors qu’il devrait se constituer prisonnier d’ici dimanche, l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, a déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. Dans sa requête, Jacob Zuma «invite la Cour à revoir sa décision et à simplement réévaluer si elle a agi dans le cadre de la Constitution ou si elle a outrepassé les pouvoirs qui lui sont conférés». Il demande notamment que la décision de sa condamnation, à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice, soit «reconsidérée et annulée».
A lire aussi:Â Afrique du Sud: l’ex-président Jacob Zuma condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice
L’ex-chef d’Etat avait été condamné mardi par la plus haute juridiction sud-africaine, pour avoir à plusieurs reprises refusé de témoigner dans le cadre d’enquêtes pour corruption d’État. Cette décision, qualifiée d’»historique», ne peut pas faire l’objet d’appel. Le jugement prévoit que si M. Zuma ne se rend pas de lui-même dans un commissariat d’ici dimanche, la police ira l’arrêter pour le conduire en prison où il purgera sa peine.
Pour rappel, Jacob Zuma est accusé d’avoir pillé l’argent public pendant ses neuf années au pouvoir. Englué dans des scandales, il avait été poussé à la démission. Il est également accusé d’avoir empoché plus de quatre millions de rands (soit 235 000 euros au taux actuel) du français Thalès, qui était l’une des entreprises attributaires d’un juteux contrat d’armement d’une valeur globale d’environ 2,8 milliards d’euros.