Les députés béninois reprennent ce mardi 16 janvier 2025 leurs travaux à l’Assemblée nationale béninoise avec un agenda chargé.
Les députés se réuniront ce jour en séance plénière pour examiner six points inscrits à l’ordre du jour, avec des enjeux stratégiques pour le pays. La plénière débutera par la désignation d’un nouveau représentant au Conseil économique et social (CES) pour le département des Collines.
Ce remplacement est nécessaire après la nomination de Romaric Ogouwalé comme ministre conseiller par le président Patrice Talon. Ancien député et membre du CES au titre du Parlement, Romaric Ogouwalé devra céder sa place à un successeur issu du Bloc Républicain, sa formation politique.
Les députés examineront ensuite quatre décrets portant sur des accords de prêt internationaux, essentiels pour le développement économique et infrastructurel du Bénin. Il s’agit de:
- Accord avec la BADEA : ratification d’un prêt signé en juillet 2023 avec la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Ce financement est destiné à soutenir l’augmentation du capital de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD).
- Accord avec le FAD : ratification d’un prêt signé en décembre 2023 avec le Fonds Africain de Développement (FAD) pour financer la première phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (PAGE-DSP).
- Accord avec la BID: examen d’un prêt signé en mars 2024 à Ryad entre le Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID). Ce financement vise à développer les infrastructures agricoles et désenclaver la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé (PDIAB-BMVO).
Les deux derniers points de cette session plénière seront consacrés à d’autres initiatives législatives et administratives, dont les détails seront précisés lors des débats parlementaires.
Avec ces travaux, l’Assemblée nationale s’inscrit dans la dynamique de soutien aux initiatives stratégiques pour le développement économique et social du pays. Ces décisions, qui touchent à des secteurs clés tels que l’agriculture, la gouvernance économique et les infrastructures, pourraient avoir un impact significatif sur le bien-être des populations béninoises.