Le nord du Togo est actuellement en proie à des attaques terroristes meurtrières depuis novembre 2021. Selon le président togolais Faure Gnassingbé, une quarantaine de militaires et une centaine de civils ont perdu la vie dans ces attaques. Ces chiffres témoignent de la gravité de la situation sécuritaire dans cette région du pays.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision New World TV, Faure Gnassingbé a qualifié les attaques terroristes dont fait face son pays, d’actes de guerre et a désigné le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) et l’EI (État islamique) comme les auteurs de ces attaques. Selon le chef de l’Etat togolais, une quarantaine de militaires et une centaine de civils ont perdu la vie dans ces attaques depuis novembre 2021.
Le président togolais a également souligné que les terroristes avaient subi des pertes, mais qu’il ne communiquerait pas sur ces chiffres par respect pour les valeurs de son pays. « Ce n’est pas parce que nous ne diffusions pas de communiqués, que nous n’avons pas de succès. Mais il y a quelque chose d’indécent à célébrer la mort d’une personne. Parce que nous avons encore ces valeurs-là. Donc nous taisons cela », a expliqué Faure Gnassingbé.
Face aux diverses attaques meutrières, le gouvernement togolais a pris des mesures pour renforcer la sécurité dans la région, mais il est évident que la tâche est immense et que la coopération internationale sera indispensable pour venir à bout de ces groupes terroristes.
La perte de vies humaines et les destructions causées par ces attaques sont une tragédie pour le Togo et une menace pour la stabilité de la région. Les autorités togolaises doivent continuer à Å“uvrer pour renforcer la sécurité dans le pays et lutter contre le terrorisme, avec le soutien de la communauté internationale.