Au deuxième trimestre 2024, les impôts et taxes au Bénin ont représenté 10,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) selon une note sur les Comptes Nationaux Trimestriels de l’Institut National de la Statistique et de la démographie. Cette période a vu une croissance des recettes fiscales de 7,2% par rapport au trimestre précédent, contribuant à hauteur de +0,7 point de pourcentage à la croissance économique globale.
La situation économique du Bénin au deuxième trimestre 2024 est marquée par une croissance du PIB de 6,6%, en hausse par rapport au trimestre précédent (6,3%). Cette dynamique est soutenue par la croissance des trois principaux secteurs : le secteur primaire (+5,5%), le secteur secondaire (+8,2%) et le secteur tertiaire (+6,4%). L’agriculture, la construction, et les services, notamment le commerce et les télécommunications, ont joué un rôle essentiel dans cette progression.
| Secteur | Pourcentage des Recettes Fiscales |
|---|---|
| Secteur primaire | 15% |
| Secteur secondaire | 35% |
| Secteur tertiaire | 50% |
| Secteur | Croissance T2 2024 |
| Secteur primaire | +5,5% |
| Secteur secondaire | +8,2% |
| Secteur tertiaire | +6,4% |
Les réformes fiscales en cours, visant à moderniser le système de collecte et à élargir l’assiette fiscale, ont permis d’améliorer les performances en matière de collecte. Les secteurs en croissance, tels que les industries agroalimentaires, le commerce, et les services financiers, ont généré une part importante des recettes fiscales. Le secteur de la construction a également contribué aux impôts à travers les taxes sur les matériaux et les permis de construire.
Les résultats de ces efforts montrent l’impact direct de la fiscalité sur le financement des dépenses publiques, y compris les infrastructures et les services sociaux. La hausse des recettes fiscales permet d’augmenter les marges budgétaires, soutenant ainsi les investissements nécessaires au développement économique du pays.
Une croissance de 6,6%
Les prévisions de croissance économique mises à jour en juillet 2024 restent globalement inchangées par rapport à celles d’avril 2024, en raison d’un retour difficile de la politique monétaire à la normale. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), la croissance mondiale devrait s’établir à 3,2% en 2024 (prévision conforme à celle d’avril 2024) contre 3,3% en 2023 et 3,5% en 2022. En Afrique subsaharienne, la croissance économique devrait s’afficher à 3,7% en 2024 après 3,4% un an plus tôt et 4,0% en 2022. Au Nigéria, il est attendu un taux de croissance de 3,1% en 2024. Le FMI table sur une croissance de 6,6% en 2024 dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), d’après les perspectives économiques régionales d’avril 2024.
Au plan national, l’activité économique a été confortée. Le Bénin enregistre, au deuxième trimestre 2024, un taux de croissance de 6,6% après 6,3% un trimestre plus tôt et 6,5% à la même période de l’année dernière. Une croissance ressentie dans les principaux secteurs d’activités : +5,5% pour le secteur primaire ; +8,2% pour le secondaire et +6,4% pour le tertiaire.