Au moins 36 journalistes ont été tués depuis le début de l’escalade du conflit israélo-palestinien, a fait savoir le Comité pour la protection des journalistes.
« À la date du 2 novembre, nos estimations préliminaires indiquent qu’au moins 36 journalistes ont rejoint la liste des plus de 10.000 morts depuis le début du conflit le 7 octobre », indique l’ONG dans son rapport. « Les journalistes courent un risque particulièrement élevé en couvrant le conflit « au milieu des frappes aériennes israéliennes dévastatrices, des communications interrompues et des pannes d’électricité », ajoute l’organisation.
La veille, Volker Türk, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a déclaré qu’au moins 46 journalistes ont été tués dans le monde depuis le début de l’année, et qu’au moins 531 professionnels des médias ont été arrêtés. Le responsable onusien a appelé à « mettre fin à l’impunité », soulignant que les attaques contre les professionnels des médias sont inacceptables.
La crise au Moyen-Orient s’est brusquement détériorée après l’infiltration de combattants du Hamas en Israël le 7 octobre. Selon le Hamas, cette attaque constitue une réaction aux violentes interventions de la police israélienne dans la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem. Dans la foulée, Israël a décrété un blocus total de la bande de Gaza et y a lancé des frappes de représailles, ainsi que contre certaines parties du Liban et de la Syrie.
Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie. Le 27 octobre, le porte-parole de l’Armée de défense israélienne, Daniel Hagari, a indiqué qu’Israël étendait ses opérations terrestres dans la bande de Gaza.