La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a, ce lundi 4 novembre 2024, requis une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende de 5 millions de francs CFA à l’encontre de Faléti, le « Général autoproclamé ».
Arrêté lors des violences électorales survenues en 2019 au Bénin, Faléti est poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire national.
Au cours du procès ce lundi, le ministère public, à travers ses réquisitions, met en exergue la gravité des actes commis par Faléti et requiert une sanction exemplaire afin de décourager de futurs troubles.
Son co-prévenu, accusé de complicité, pourrait encourir une peine de 55 mois d’emprisonnement et une amende d’un million de francs CFA. Les deux individus avaient été interpellés dans le cadre des manifestations violentes ayant émaillé les élections législatives controversées de 2019, qui avaient conduit à la mise en place de la 8e législature au Bénin.
Il convient de rappeler que son arrestation a eu lieu le jeudi 23 janvier 2020 à Parakou. Se comportant comme un acteur clé des récentes violences survenues à Savè, dans le département des Collines, il a été appréhendé dans un hôtel à Parakou, en compagnie d’une femme.
D’après les informations rapportées par Frisson radio, une perquisition a révélé la présence dans sa chambre d’hôtel de gris-gris et d’une somme d’argent notable. Au cours des dernières violences à Savè, cet individu avait réalisé des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, s’auto-proclamant « chef de la rébellion » tout en critiquant la police républicaine et l’armée.