Le dossier découverte de 780 kg de cocaïne dans l’un des entrepôts de l’homme d’affaires libanais Azar Jean était au rôle de la session correctionnelle de la cour de répression des infractions économiques et du tourisme. Mais à l’ouverture du procès, le ministère public a demandé un renvoi pour convocation de l’homme d’affaires qui a quitté le Bénin depuis 1 an.
L’homme d’affaires Azar Jean est réclamé à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). C’est l’essentiel a retenu de ce dossier ouvert ce lundi 30 Octobre 2023 dans le cadre de la session correctionnelle de la juridiction spécialisée.
En effet, à l’ouverture du procès ce mardi, seul le gardien du magasin dans lequel les produits ont été saisis s’est présenté à l’audience. Mais le ministère public a souhaité un renvoi afin de permettre à l’homme d’affaires libanais de se présenter au procès. Le dossier fut donc renvoyé au 29 janvier 2024 pour convocation de Azar Jean. Interpellé dans le dossier, le libanais a été évacué dans son pays pour des raisons de santé. Mais depuis un an, il n’est plus de retour.
Au cours de la précédente audience, le gardien dans sa déposition a clamé son innocence. Il a confié qu’il a été recruté 3 mois seulement avant l’éclatement de l’affaire. Il soutient qu’en sa qualité de gardien, il n’a reçu pour ordre que de surveiller une seule entrée de l’entrepôt et ignorait la présence de drogue dans l’entrepôt du magasin.
Retour sur le dossier…
Pour rappel, cette affaire de drogue a éclaté en 2021. Sur renseignement, la police a procédé à la saisie de 780 kg de cocaïne dans un entrepôt de l’homme d’affaires libanais Azar Jean.
Après la saisie des produits illicites, l’homme d’affaires et son gardien ont été déposés à la prison civile d’Akpro-Missereté.
Courant l’année 2022, le libanais Azar Jean a bénéficié d’une évacuation sanitaire à la suite de la dégradation de son état de santé. Son gardien qui clame son innocence dans le dossier est maintenu en prison et la demande de mise en liberté provisoire qu’il a formulé au cours de l’audience qui a précédé celle du 7 Août dernier n’a pas abouti. Elle a été purement et simplement rejetée par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.