La Cour Suprême a statué ce lundi 13 janvier 2025, ouvrant la voie au procès dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, impliquant Olivier Boko et Oswald Homeky.
Dans sa décision, la juridiction a rejeté les arguments avancés par la défense, qui contestait la régularité de la procédure, et a validé le travail de la commission d’instruction de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Les avocats des prévenus avaient saisi la Cour Suprême pour dénoncer des irrégularités procédurales, arguant que certains droits fondamentaux de leurs clients avaient été violés lors de l’enquête. Toutefois, la Cour Suprême a estimé que ces arguments n’étaient pas fondés et a confirmé la légalité des actions menées par la commission d’instruction de la juridiction spécialisée.
Cette décision s’ajoute à celle déjà rendue par la Cour Constitutionnelle, consolidant ainsi la légitimité de la procédure judiciaire dans cette affaire sensible.
Avec cette validation judiciaire, la CRIET dispose désormais des coudées franches pour fixer la date du procès. Olivier Boko, Oswald Homeky et d’autres prévenus devront répondre des charges retenues contre eux, qui incluent notamment des accusations de complot contre la sûreté de l’État et de tentative de déstabilisation du gouvernement.
La date du procès, une fois annoncée, marquera une étape cruciale dans l’instruction de ce dossier aux répercussions politiques et judiciaires significatives.
Le procès de l’ami personnel du président de la République et de son ex collaborateur sera une occasion de faire toute la lumière sur les accusations portées contre les inculpés et de statuer sur leur culpabilité ou leur innocence.