Poursuivi pour incitation à un soulèvement et insulte contre la personne du chef de l’État, le panafricaniste Shadrac Houngnibo était ce lundi devant la CRIET. A l’issue du procès de ce jour, il est requis contre lui 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis.
Le coordonnateur de Urgences panafricanistes au Bénin a comparu lundi 18 décembre 2023 devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le panafricaniste était poursuivi par le parquet spécial de la CRIET pour divers chefs d’accusation dont ceux d’injures avec motivation raciste et xénophobe. Le coordonnateur de Kemi Séba à Cotonou avait en effet traité le chef de l’Etat et le chef d’état major général d’être à la solde de la France dans le cadre du dossier coup d’Etat au Niger.
Tout au long du procès, le mis en cause a plaidé non coupable. Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé à la cour de maintenir l’accusé dans les liens de la prévention et de le condamner à 2 ans de prison assortis de sursis.
Dans leur plaidoirie, les avocats de l’accusé se sont évertués à montrer que l’infraction n’est pas constituée et ont exigé le relaxe pur et simple de leur client.
Dans son délibéré, le juge chargé du dossier n’est pas entièrement allé dans le sens du ministère public. Il n’a point confirmé les deux ans de prison assortis de sursis requis par le ministère public et a simplement condamné le prévenu au payement d’une amende de 5 millions de francs cfa.