Un étudiant en graphisme et 7 autres jeunes sont poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans une affaire d’escroquerie en ligne. À la barre, l’étudiant en graphisme et un autre accusé n’ont pas reconnu les faits.
Étudiant en graphisme, il a décidé de soutenir son mémoire sur la thématique de la cybercriminalité. Dans ses recherches, il s’est procuré des captures de discussions d’un cybercriminel, pour, dit-il, bien étoffer son mémoire. Mais ce travail scientifique va le conduire dans les griffes de la Criet, juridiction spéciale en charge de la répression contre la cybercriminalité.
Le jeune étudiant a comparu avec 7 co-accusés dans le même dossier. À la barre, il a rejeté les accusations d’escroquerie en ligne portées contre lui. Selon ses explications, les images ayant rapport avec la cybercriminalité, retrouvées dans son téléphone, sont des éléments d’illustration de son mémoire. Il dit avoir récupéré les captures de discussions d’un cybercriminel pour consolider l’argumentaire développé dans son document.
Relaxe au bénéfice du doute requise pour l’étudiant
Après avoir écouté les explications du jeune étudiant, le ministère public a demandé sa relaxe au bénéfice du doute. Mais son avocat a plaidé pour une relaxe pure et simple. En ce qui concerne le second prévenu qui a rejeté les faits, le ministère public a requis sa relaxe pure et simple.
Les 6 autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Le ministère public a requis 7 ans de prison, dont 5 fermes, à leur encontre. Leur défense a plaidé pour une réduction de la peine en arguant que leurs clients ont reconnu les faits et sont restés constants depuis le début.
Bip radio rapporte que le dossier est mis en délibéré pour le 4 décembre 2023. Les prévenus seront donc fixés sur leur sort à cette date.