L’armée béninoise a entamé l’évacuation de plusieurs soldats blessés lors des récentes attaques terroristes dans le nord du pays, notamment celle du 8 janvier dernier. Selon des sources officielles, le premier militaire évacué, un officier, a déjà quitté le Bénin pour la France, où il recevra des soins spécialisés. D’autres blessés suivront dans les prochains jours.
Ces militaires sont pris en charge à l’hôpital La Croix Saint Simon en France, une structure reconnue pour son expertise en traumatologie et en soins intensifs. L’objectif de cette évacuation est d’assurer à ces soldats un traitement optimal et de maximiser leurs chances de rétablissement.
L’attaque du 8 janvier, menée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), a été particulièrement meurtrière. Elle a coûté la vie à une trentaine de soldats béninois, tandis qu’une cinquantaine d’assaillants ont été neutralisés. Cet assaut, survenu à la triple frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, met en lumière les défis sécuritaires croissants auxquels fait face le Bénin.
Face à cette situation, la hiérarchie militaire béninoise regrette le manque de coordination sécuritaire entre les pays frontaliers mais affirme avoir pris des mesures stratégiques pour mieux anticiper et répondre aux menaces futures.