Le ministère du Travail et de la Fonction publique a lancé la Conférence inter-africaine de la prévoyance sociale, ce mardi 27 juillet 2021. C’est un organisme de contrôle et d’appui technique aux Caisses africaines de sécurité sociale.
Du 27 au 29 juillet 2021, le Bénin abrite la 30e Session ordinaire du Conseil des ministres de la Conférence inter-africaine de la prévoyance sociale. Le lancement officiel a été fait par le Directeur de cabinet du ministère du Travail et de la Fonction publique, Victorin V. Honvoh, représentant le ministre, empêché.
Pour lui, face à un monde en pleine mutation, qui induit des transformations notables au plan social, l’un des défis à relever par la Conférence inter-africaine de la prévoyance sociale, est le pilotage et la gouvernance des organismes de protection sociale de ses Etats membres.
Ce défi se pose, dit-il, avec beaucoup plus d’acuité dans un contexte mondial marqué par la pandémie de la Covid-19. « Dès lors, il vous échoit la lourde responsabilité de proposer au Conseil des ministres, entre autres, des projets de décisions, de règlements, de directives et de profondes réformes susceptibles de rendre nos institutions de sécurité sociale plus efficientes dans l’exercice de leur noble et exaltante mission », a affirmé Victorin V. Honvoh.
Une meilleure prise de décision des ministres
Malgré l’ordre du jour très dense, Victorin V. Honvoh dit avoir la certitude que cette assise contribuera, de façon significative, à une meilleure prise de décision par les ministres.
« Par votre présence, par la qualité de vos échanges et de vos recommandations, j’ai la ferme conviction que vous vous démontrerez qu’ensemble, nos Etats peuvent relever collectivement et de manière efficace ce défi », a-t-il exhorté.
Des reports répétés
Dans son allocution, le président de la commission et président du comité d’experts, René Houéssou, est revenu sur les différents reports enregistrés avant la tenue de cette assise. Selon lui, cette dernière tentative est la bonne.
« Nous insistons sur le fait que la réunion a été reportée deux fois, ce qui entraîne des charges supplémentaires aux pays organisateurs », a-t-il souligné.
Il ajoute : « Je voudrais souhaiter à tous les membres du comité d’experts, un travail assidu et éclairé pour améliorer la qualité des documents que nous allons soumettre à l’appréciation et à l’adoption de nos ministres de tutelle ».
A noter que les travaux se déroulent par visioconférence et portent sur 24 dossiers, qui seront examinés et soumis à l’appréciation du Conseil des ministres.