Damien Houndégnon, inspecteur de police et frère cadet de l’ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, a retrouvé la liberté le mardi 14 janvier 2025.
Cette libération fait suite à une sanction disciplinaire de 60 jours d’arrêt de rigueur qu’il purgeait depuis le 15 novembre 2024. Damien Houndégnon avait été arrêté après la publication d’un message sur les réseaux sociaux appelant au calme et à la sérénité, dans un contexte tendu lié à l’interpellation de son frère, le général Louis Philippe Houndégnon. Ce message, bien qu’apparemment pacifique, avait été jugé inapproprié par sa hiérarchie et avait entraîné sa mise aux arrêts.
À la suite de son interpellation, Damien Houndégnon avait été extrait de son poste au commissariat d’Idigny et transféré sous haute escorte à la direction générale de la police républicaine (DGPR) à Cotonou. Ce geste disciplinaire avait suscité de nombreuses interrogations, notamment sur les véritables motivations de son arrestation et sur la sévérité de la mesure prise.
Silence des autorités sur les détails de l’affaire
Jusqu’à présent, aucune explication officielle n’a été donnée par les autorités concernant les circonstances exactes de l’arrestation de Damien Houndégnon ou les raisons précises de sa sanction disciplinaire. Cette opacité a alimenté des spéculations sur un éventuel lien entre cette affaire et celle impliquant son frère aîné, l’ex DGPN Louis Philippe Houndégnon.
Ce dernier est quant à lui poursuivi pour « incitation à la rébellion et harcèlement par voie électronique ». Il est attendu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) le 27 janvier 2025 pour répondre à ces accusations.