Dans une interview accordée à certaines radios de la place, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a répondu à la demande insistante d’augmentation de salaire.
Au Bénin, l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) n’est pas à l’ordre du jour. Le porte-parole a été clair sur la question et explique l’option du gouvernement. « L’option faite par le président Patrice Talon et son gouvernement, c’est de faire en sorte de satisfaire le grand nombre. J’ai été heureux de constater que les partenaires sociaux, eux-mêmes, sont conscients de cette réalité et n’attendent pas dans l’immédiat que le gouvernement procède à une augmentation des salaires des travailleurs de l’Etat », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
Les Béninois savent très bien que les fonctionnaires ne sont pas les seuls enfants de la République.
Wilfried Léandre Houngbédji
Le porte-parole fait savoir que la question d’augmentation du Smig relève beaucoup plus du secteur privé. Il a confié que le débat se fait entre le patronat et les organisations syndicales. « Quand la décision est prise à ce niveau, il n’y a pas de raison qu’elle ne soit pas appliquée », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
En attendant, le gouvernement, selon son porte-parole, s’attarde aux questions qui doivent impacter les Béninois dans leur ensemble. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, actuellement, la priorité doit être accordée, entre autres, à l’accès à l’éducation de qualité, à l’eau potable et à l’électricité pour tous les Béninois.
Parlant d’augmentation du salaire des fonctionnaires qu’en est-il du salaire des aspirants ?