A Porto Novo dans la ville capitale du Bénin, le parti Union Progressiste le Renouveau a enregistré une vague de démission de ses militants.
Que se passe-t-il dans le parti politique présidé par le professeur Joseph Djigbénou ? La question mérite d’être posée après la vague de démission enregistrée jeudi 27 Juin .2024 dans la ville capitale politique du pays.
En effet, au total 405 militants de cette formation politique ont décidé de quitter la barque du parti Baobab géant. Une démission collective qui a été d’abord rejetée par les responsables du parti qui ont exigé des démissions individuelles.
Une exigence à laquelle les démissionnaires se sont pliés en prenant d’assaut jeudi 27 Juin 2024 le siège du parti à Porto Novo avec leur lettre de démission. Sur les 405 démissionnaires, seule la lettre de démission de 56 militants ont été prises au siège du parti, les autres lettres de démission ont été rejetées. Les démissionnaires en ont pris acte.
Selon Benoît Adounkpè, le porte parole du groupe des démissionnaires, plus rien ne va plus dans ce Bénin où les citoyens vivent comme des exilés. A le croire, c’est comme si le pays est en guerre avec des policiers partout.
Pour justifier aussi leur démission, il évoque le manque de considération dont ils sont objets de la part des responsables du parti Union progressiste le renouveau.
Une vague de démission qui semble confirmer le malaise et la mauvaise gouvernance au sein du parti Union progressiste le renouveau. En effet, dans une récente publication sur son profil Facebook, un député membre du parti avait fait cas de la manière dont le parti est géré et avait suggéré des assises à l’interne pour corriger le tir.
Avec cette vague de démission, les responsables au plus haut niveau du parti vont certainement poser les actes qu’il faut pour arrêter cette cure d’amaigrissement dont le parti est victime.