La demande de liberté provisoire demandée par le conseil du commissaire Maxime Adjidowé dans l’affaire vol de pagne à Karimama sera examinée le 7 Novembre prochain.
Le commissaire avait été déposé en prison après avoir été accusé par l’un de ses agents impliqué dans l’affaire d’avoir perçu de l’argent pour mettre en liberté le présumé voleur de pagne gardé à vue dans leur commissariat. Selon le policier interpellé dans le dossier, son supérieur hiérarchique aurait perçu 300.000 FCFA pour mettre en liberté le suspect.
Mais, lors de la dernière audience devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, le policier ayant dénoncé son supérieur a désormais déclaré avoir menti sous la pression de sa hiérarchie, sollicitant la libération de son commissaire et exprimant le désir de soulager sa conscience.
Il faut souligner que dans cette affaire, le commissaire Adjidowé depuis le début de la procédure a soutenu son innocence et a rejeté toute implication dans le dossier. Selon sa déposition, il a affirmé qu’il était en formation lors des faits présumés.
Le mea culpa de son agent pourrait faire pencher la décision du juge sur la demande liberté provisoire en sa faveur en attendant le dénouement de la procédure. Le 7 Novembre prochain, le juge se prononcera en effet sur la demande de mise en liberté provisoire.