Depuis le samedi 21 Octobre, des publications abondamment relayées sur les réseaux sociaux annoncent la libération de plus de 3000 prisonniers pour décongestionner les maisons d’arrêt. Une information totalement infondée selon les autorités du ministère de la justice.
Les autorités du ministère de la justice et de la législation à travers un communiqué ont démenti l’information selon laquelle une grâce présidentielle serait accordée à plus de 3000 prisonniers dans le but de réduire la population carcérale dans les maisons d’arrêt. Cette fausse information distillée dans l’opinion, serait certainement due à un atelier tenu le samedi par les acteurs de la justice.
« Depuis quelques heures, des publications non vérifiées relatives à une prétendue décision de grâce présidentielle circule sur les réseaux sociaux. Il est rappelé que le samedi 21 Octobre, un atelier portant approches de collaboration des acteurs et modalités d’harmonisation et de traitement des actes judiciaires a eu lieu au ministère de la justice… » a indiqué le communiqué de démenti du ministère de la justice.
L’activité, précise le communiqué a porté entre autres sur la numérisation des décisions de justice pour en améliorer la conservation, la sécurisation des actes judiciaires, l’examen des dysfonctionnements qui ralentissent la mise en Å“uvre diligente des dispositions légales relatives aux aménagements de peines (libération conditionnelle, suspension des peines et grâce présidentielle) pour la recherche de solutions idoines.
Cette activité selon le communiqué relayé par le point focal chargé de la communication du ministère, fait suite aux dernières mesures de déploiement des greffiers dans le sens d’une modernisation de l’organisation et de l’efficience du service public.
« Il n’a été question d’aucune décision gouvernementale ou présidentielle. Les publications autour du sujet sont inexactes et n’engagent que leurs auteurs« , a précisé le ministère de la justice.