L’homme d’affaire béninois Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homéky, en détention provisoire depuis environ quatre mois, vont comparaître devant la Cour de Répression des Infractions Economique et du Terrorisme (CRIET). Mais entre temps, les charges retenues contre eux ont évolués.
Au début de l’affaire, la CRIET évoquait des accusations d’atteinte à la sûreté de l’État et de blanchiment d’argent. Cependant, les prévenus font désormais face à trois nouvelles accusations à savoir: complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats. Le chef d’accusation de « blanchiment d’argent » a été abandonné, de même que celui d’« atteinte à la sûreté de l’État », remplacé par le « complot contre l’autorité de l’État ».
En plus d’Olivier Boko et d’Oswald Homéky, quatre autres personnes sont impliquées dans ce dossier. Parmi elles figure Rock Sarè Salvin Nieri, beau-frère d’Olivier Boko, actuellement en fuite. Les autres prévenus sont Adjibekoun Ilélikouwa N’gbekinho Crépin, comptable, Gbaguidi Ahotognon Déo-Gratias Corneille, gérant d’une société citée dans l’affaire, et Sanoussi Ganiou, chauffeur d’Oswald Homéky. Ce dernier est spécifiquement poursuivi pour falsification d’immatriculation, selon une source proche du dossier.
Les parties civiles dans cette affaire incluent l’État béninois et l’agence judiciaire du trésor.