Michel Alokpo, secrétaire général du Cadre de concertation des confessions religieuses (CCCR), a demandé au procureur de la Criet la retransmission en direct du procès de Boko Olivier et Oswald Homeky.
Le procès très médiatisé de Boko Olivier et Oswald Homeky continue de diviser l’opinion publique au Bénin. Arrêtés le 24 septembre 2024, les deux hommes font face à de graves accusations, notamment de blanchiment de capitaux, de corruption d’agent public et de complot contre la sûreté de l’État.
Dans ce contexte, Michel Alokpo, secrétaire général du Cadre de concertation des confessions religieuses (CCCR), a formulé une demande inédite. « Nous souhaiterions que les débats sur ce procès soient en direct à la radio nationale, aux radios privées et sur Web TV pour que le peuple béninois suive et apprécie la réalité des faits mis à la charge des accusés, » a-t-il souhaité.
Une demande pour la transparence
Selon Michel Alokpo, une diffusion en direct des audiences permettra au peuple béninois de suivre et de se faire une opinion sur la réalité des faits reprochés aux accusés. « Le peuple béninois veut savoir si c’est un coup d’État monté ou une réalité », a-t-il déclaré. Pour lui, les jugements et commentaires émis par les citoyens pourraient inciter la Cour à faire preuve d’une impartialité exemplaire dans ses décisions.
Cette demande intervient après le rejet par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) des requêtes des avocats de la défense, qui contestaient la validité de certains actes de procédure. La Criet a jugé ces requêtes infondées, maintenant ainsi le cap sur le procès qui s’annonce crucial pour la stabilité politique et institutionnelle du pays.
Michel Alokpo insiste sur la nécessité pour le gouvernement de Patrice Talon d’autoriser cette retransmission en direct, affirmant que, dans le cas contraire, le peuple pourrait douter de la crédibilité du processus judiciaire. « Si le gouvernement ne trouve pas judicieux de laisser le peuple suivre en direct ce procès, nous constaterons et apprécierons ce procès tant attendu », a-t-il martelé.
Cette prise de position met la pression sur les autorités et reflète le désir croissant de la société civile béninoise pour plus de transparence dans les affaires d’envergure nationale.
C’est bien dit,afin que l’équivoque soit levé,car un adage de chez nous disait ceci,celui qui veut tuer son chien l’accuse de rage,le peuple béninois saura mieux apprécié les choses si le procureur de la criet accorde cela,et l’opinion nationale, et internationale pourraient porter un jugement de valeur sur l’impartialité de notre justice,de ne pas être sous ordre du pouvoir TALON.