C’est fait ! Les avocats de la candidate de « Les Démocrates », recalée par la Commission électorale nationale autonome (CENA) à la dernière élection présidentielle, ont déposé au niveau du parquet de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), la demande de mise en liberté provisoire de leur cliente.
L’ancienne ministre de la Justice, Reckya Madougou, en prison depuis 4 mois, pourrait bien recouvrer la liberté provisoire dans les tout prochains jours.
C’est du moins la requête que viennent de déposer ses avocats au parquet de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Après avoir échangé avec leur cliente le mercredi 7 Juillet et hier vendredi, les conseils de l’ancienne conseillère spéciale du président togolais ont rédigé et introduit au parquet de la CRIET, la demande de mise en liberté provisoire de Reckya Madougou.
L’introduction de cette demande n’emporte pas d’office sa mise en liberté provisoire. Il reviendra aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme d’apprécier la demande et d’en accorder une suite favorable ou non.
Interpellée sur le pont de Porto Novo alors qu’elle revenait d’une activité politique dans la capitale, Reckya Madougou avait été écoutée par le procureur spécial de la CRIET avant d’être déposée à la prison civile de Missérété.
Il lui est reproché de commanditer l’assassinat de personnalités politiques du nord du pays et de financer la déstabilisation de l’Etat.
Des chefs d’accusation contre lesquels elle s’est d’ailleurs déclarée non coupable. Ses conditions de détention ont fait l’objet à maintes reprises de dénonciation de la part de ses avocats.