Pas de peine de privation de liberté à l’encontre de Romaric Boco poursuivi dans une affaire de harcèlement par voie de moyen électronique.
Romaric Boco ne sera pas incarcéré dans le cadre de l’affaire l’opposant au ministre José Tonato. Accusé de harcèlement par le biais d’un système informatique, l’activiste politique est fixé sur sa situation à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
La juridiction spéciale a prononcé, le lundi 21 octobre 2024, une décision relative à l’affaire en question. Le juge a établi une sanction pécuniaire s’élevant à 2 millions de FCFA à l’encontre de Romaric Boco. La Cour est ainsi allée dans le sens de la réquisition émises par le ministère public, qui avait sollicité la condamnation de l’activiste politique à la somme de 2 millions de FCFA.
Pour rappeler les faits, Romaric Boco a été convoqué devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à la suite d’une plainte déposée par le ministre du Cadre de vie et des transports, José Tonato. Cette plainte découle de messages privés considérés comme « inappropriés » que l’activiste politique a adressés au ministre.
Suite à la plainte, Romaric Boco a été interpellé puis incarcéré après avoir été présenté au parquet spécial de la CRIET. Lors de la première audience de son procès, Romaric Boco a plaidé coupable. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a formulé des excuses auprès du ministre José Tonato.
L’activiste a obtenu par la suite lors de la première audience, une liberté provisoire sous caution de 2 millions de FCFA et, suite au verdict de la Cour, ne retourne pas en prison, ne déboursant pas à nouveau le montant de sa caution, qui correspond à sa condamnation.