La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné un opérateur économique nigérien jugé pour avoir traversé la frontière avec plus de 5 millions FCFA sans déclaration.
A la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), un ressortissant Nigérien est actuellement jugé pour avoir franchi la frontière béninoise en possession de plus de 5 millions de FCFA en espèces.
Pris en flagrant délit de violation du code des douanes de la CEDEAO, l’individu encourt une peine d’emprisonnement de deux (2) ans et la confiscation de 20 millions de FCFA au profit de l’État béninois.
Le jeune homme, un entrepreneur nigérien, a été appréhendé à Tanguiéta, au nord du Bénin, alors qu’il rentrait chez lui, au Niger, après un voyage au Nigéria. N’ayant pas pu poursuivre sa route à cause de la nuit tombante, il a décidé de faire une halte dans un motel à Tanguiéta, prévoyant de reprendre son voyage le lendemain. Cependant, il n’a pas passé la nuit entière dans cette résidence.
Les forces de l’ordre ont appréhendé l’individu suite à une alerte du gérant de l’établissement. Cette action fait suite à la nouvelle réglementation en vigueur dans le nord du Bénin concernant la lutte contre le terrorisme. Selon cette réglementation, il est désormais obligatoire pour les propriétaires d’hôtels, motels et autres résidences de signaler l’arrivée de nouveaux clients. Interpellé, il a été retrouvé sur lui une somme de 20 millions de francs cfa.
A la barre, le prévenu a justifié que ces 20 millions représentent le chiffre d’affaires réalisé après la vente de ses articles au Nigéria. Pour le ministère public, il est interdit de franchir la frontière avec une telle quantité d’espèces sans effectuer une déclaration douanière. Selon le magistrat, il est formellement interdit de traverser les frontières terrestres du Bénin avec plus de 5 millions de FCFA en espèces, alors que le contrevenant détenait 20 millions de FCFA.
Le ministère public a demandé en outre de la confiscation des 20 millions de francs, de condamner le mis en cause à deux (2) ans de prison avec sursis
La loi est toujours appliquée
Les dirigeants Béninois sont des hommes aux affaires