Le parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE Bénin) se positionne comme le premier parti politique sattelite à la mouvance mais opposé à la révision de la constitution.
Le bureau politique du parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE Bénin) a tenu une session extraordinaire le jeudi 1er février 2024. À l’issue de cette réunion, le parti a affirmé son opposition à la révision de la constitution.
Le parti de Jacques Ayadji juge inopportune la révision de la constitution et fait 02 propositions pour la relecture du code électoral.
Selon le parti Moele-Bénin, il n’est pas nécessaire de réviser la constitution pour résoudre le problème de l’égalité entre les maires concernant leurs pouvoirs de parrainage des duos de candidats à l’élection présidentielle de 2026.
C’est du moins la position ferme adoptée par le parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE Bénin) sur la question de la révision de la constitution hier jeudi 1er Février.
Deux propositions sur le code électoral
Le bureau politique du parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE Bénin) a également fait deux propositions lors de cette session extraordinaire en vue de la modification du code électoral. Modification ordonnée par la cour constitutionnelle.
« Il ne semble pas utile de penser de facto à une modification de la constitution pour répondre à l’invitation de la Cour Constitutionnelle « . Selon le bureau, il faut simplement s’en tenir à l’application de la décision de la Cour Constitutionnelle par la relecture du code électoral.
Pour ce faire, le parti fait deux propositions. La première consiste à laisser le code électoral tel quel « afin de profiter des huit jours additionnels prévus par le législateur pour permettre aux candidats de finaliser leurs dossiers ». Ainsi, « les candidats ayant déposé leur dossier de candidature à la CENA le 5 février 2024 ou avant auront jusqu’au 16 février 2024 (soit 24 heures après la date limite d’installation des conseils municipaux) pour soumettre à la CENA leurs parrainages en complément de leurs dossiers initiaux ».
La deuxième solution consiste à « ramener à trente (30) jours de l’ouverture de la campagne électorale, la date limite de dépôt des dossiers de candidature au lieu des cinquante (50) jours initialement prévus ».