Une jeune femme est actuellement jugée devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour trafic de drogue. Selon les informations, de petites boulettes de drogue auraient été découvertes dissimulées dans son soutien-gorge.
Une survivante d’un grave accident de la circulation est poursuivie devant la justice. jeune femme a été jugée le jeudi 18 janvier 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Elle est accusée de trafic de drogue à haut risque.
Selon l’accusation, des boulettes de drogues dures ont été découvertes dans le soutien-gorge de la jeune femme. La découverte a été faite suite à un accident de la route survenu à Kandi en août 2023, au cours duquel une vingtaine de personnes ont perdu la vie, à l’exception de la prévenue.
Dans ses réquisitions, le ministère public a soulevé la difficulté d’obtenir le témoignage de l’accusée. Le magistrat a souligné que l’état de santé de la jeune femme après l’accident n’a pas permis d’obtenir des informations précises dans les délais requis. Il a également mentionné que l’accusée a déclaré lors de son premier interrogatoire que les objets en question lui avaient été confiés par son père, avec pour instruction de les remettre à leur destination finale.
Le deuxième substitut du procureur spécial a déclaré que la jeune femme avait subitement modifié sa déposition après avoir reçu des soins. Elle aurait subitement devenu amnésique, selon le magistrat. Celui-ci a affirmé qu’elle ne se souvenait plus de la personne qui lui avait remis les boulettes, déclarant à la place que c’était un vendeur de crevettes qui lui avait confié le colis. Toutefois, la jeune femme n’avait pas oublié sa provenance ni sa destination.
Le magistrat a déploré le fait que la prévenue ait subitement renoncé à son engagement à coopérer à la recherche de la vérité. Il a requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme, pour trafic de drogue à haut risque. Le substitut du procureur a également suggéré qu’il soit condamné à payer une amende de 500 000 FCFA.
Dans sa plaidoirie, l’avocat de l’accusé a dénoncé la procédure. Sa cliente aurait été interrogée alors qu’elle ne jouissait pas de plénitude de ses capacités. Selon lui, les boulettes de drogue pourraient bien appartenir à l’une des victimes de l’accident d’autant plus que les versions ont varié. D’abord, indique-t-il, il est mentionné que les boulettes ont été retrouvées dans un sac et ensuite dans le soutien gorge de l’accusé. Après la plaidoirie, le délibéré fut renvoyé.