Le gouvernement béninois a décidé de créer un établissement public pour produire et distribuer des produits biologiques vétérinaires, afin d’améliorer la santé animale et la compétitivité des filières d’élevage.
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement, a officiellement annoncé l’établissement du Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire, un organisme public placé sous l’autorité du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.
Ce centre novateur vise à répondre à une problématique significative du secteur de l’élevage, à savoir la « prophylaxie médicale », qui s’appuie sur l’utilisation de soins préventifs destinés à limiter l’apparition des maladies animales.
En effet, « les principales maladies auxquelles sont sujets les animaux d’élevage ont une incidence économique significative sur la production et représentent un obstacle à leur développement », souligne le compte rendu du conseil des ministres.
L’objectif de la création de cette institution est double : garantir la disponibilité de vaccins vétérinaires sur l’ensemble du territoire et renforcer la lutte contre les maladies animales.
« Il sera notamment chargé de : assurer la disponibilité permanente, la qualité et la distribution des produits biologiques à usage vétérinaire sur l’ensemble du territoire ; accroître les capacités de contrôle des maladies animales à travers les laboratoires vétérinaires ; fabriquer sur place des vaccins vétérinaires de qualité », peut-on lire dans le communiqué gouvernemental.
Les ministres concernés sont désormais chargés de « prendre les dispositions nécessaires à son opérationnalisation » pour que le centre puisse entrer en activité dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, il faut noter qu’avec ce nouveau centre, le gouvernement béninois entend non seulement réduire les contraintes liées aux importations de produits vétérinaires, mais également stimuler la production locale de vaccins.