En absence d’actions visibles, certains ont tôt fait de dire que la répression contre les engins sans immatriculation n’a pas démarré. Mais selon le Directeur des titres et des transports, l’opération a bien démarré et est même prévue pour être définitive.
« La répression a bel et bien commencé », a martelé Rodrigue Mitchowadou, Directeur des titres et des transports. Selon ses dires, la Police républicaine est restée collé au communiqué qui a annoncé la répression à compter du 25 mars 2023.
Interrogé sur l’absence d’actions visibles de la part de la police, Rodrigue Mitchowadou a fait savoir que les forces de l’ordre ont leur stratégie. « C’est peut-être une répression ciblée. Tout compte fait, moi je ne doute pas de l’application de ce communiqué », a-t-il déclaré au micro de Bip fm.
Il a précisé qu’il ne s’agit pas d’une opération spéciale, mais d’une stratégie pour encourager les usagers à se conformer aux textes en matière d’immatriculation des engins en République du Bénin. « Le défaut d’immatriculation est une infraction », a rappelé Rodrigue Mitchowadou.
Au moins 20 000 plaques déjà retirées
Depuis l’annonce de la répression, Rodrigue Mitchowadou a confié qu’au moins 20 mille propriétaires de motos sont allés récupérés leurs plaques qui dormaient dans les tiroirs de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT) depuis des années. En ce qui concerne des nouvelles demandes, l’Agence en a déjà enregistrées au moins 18 mille.