Un jeune béninois a innové en matière de carte de visite. Il s’appelle Boniface Ebo et cette initiative lui est venue de la perte d’un financement de 40 millions de FCFA pour avoir égaré la carte de visite de son investisseur.
Boniface Ebo est un jeune qui a créé une carte qui utilise la technologie NFC dont la majorité des téléphones est équipée pour partager les informations habituellement retrouvées sur la carte de visite juste en touchant le téléphone avec la carte.
Nommée « Nelleos », il s’agit d’une carte unique, réutilisable, qui permet à l’utilisateur de partager ses informations avec son interlocuteur par un simple touché. Pour y parvenir, il suffit juste de faire passer la carte Nelleos au dos ou sur l’écran de tout téléphone équipé de la technologie NFC et les informations sont automatiquement partagées.
Une solution pour résoudre plusieurs problèmes…
En lançant au Bénin cette innovation, ce jeune béninois a pour vision de dépasser les limites des cartes de visites classiques et amener une bonne partie de la population africaine à adopter une solution qui préserve l’environnement. « C’est plus de 7 milliards de cartes qui sont jetées par an et plus de 60.000km carré d’arbres abattus. Nous voulons, d’ici quelques années, faciliter la prise de contacts et faire de chaque rencontre une relation qui compte et qui débouche sur de bonnes opportunités à la longue », a expliqué Boniface Ebo.
A l’en croire, plusieurs événements ont conduit à la création de Nelleos. « En 2018 après la présentation d’un projet super intéressant, un investisseur étranger de passage au Bénin m’a laissé sa carte de visite pour que je puisse le joindre le lendemain pour discuter business. Mais j’ai malheureusement perdu cette carte en cours de chemin et je n’ai pas pu joindre l’investisseur à la fin. J’ai perdu la carte et l’opportunité de financer un projet a 40 millions de Francs CFA », fait-il savoir.
Pour lui, le problème est dû au fait qu’il n’avait jamais eu de cartes de visites car dit-il, « je les trouve encombrants et très compliqué de commander un lot de 100 cartes par mois. Je reçois également des dizaines de cartes que je pose sur mon bureau et que je ne traite jamais ».