La rencontre annoncée entre le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi a eu effectivement lieu lundi 27 Novembre 2023. Le président du parti Les Démocrates a obtenu gain de cause sur certains points et a subi des refus sur d’autres. Commentant la rencontre, le député Malick Gomina a fait savoir que « Boni Yayi n’aura plus droit des refus polis ».
Quatre points d’accord et trois refus. C’est le point fait par le parti Les Démocrates à travers une conférence de presse tenue dans la nuit du lundi 27 Novembre soit quelques heures après la séance de travail avec le président Patrice Talon.
Au titre des refus, Les Démocrates se sont butés à l’inflexibilité du chef de l’Etat par rapport à la situation des personnalités politiques. Selon Bip Radio, le président Boni Yayi a plaidé pour la libération des détenus politiques, notamment de l’ancien ministre Reckya Madougou. « Président, je demande pardon pour Reckya Madougou. Comprenez le sens de mon pardon. », a plaidé Boni Yayi.
Cependant, la réponse de Patrice Talon a été ferme. « Monsieur le Président Boni Yayi, je vous ai déjà dit que je ne compte pas gracier Reckya Madougou. Si les acteurs politiques ne doivent pas rendre compte de leurs actes, ce n’est pas bien. Laissons un code à la République. Parfois, le pardon peut être une faute. », a indiqué Patrice Talon selon les informations rapportées par Bip Radio.
…Yayi Boni n’aura plus droit à des refus polis
Commentant cette actualité, l’ancien maire de la Commune de Djougou, l’honorable Gomina Malick a estimé que l’issue de la rencontre entre démocrates et le président Patrice Talon vient rappeler au président Boni Yayi les limites de son engagement à la tête des démocrates. « Il n’aura plus droit à des refus polis. Etant acteur, il sera ainsi traité« , a martelé Malick Gomina. A travers sa fermeté, précise-t-il, le président de la République a rappelé que la Marina n’était pas vacante, a-t-il commenté selon des propos de Peace fm.
Concernant la situation des personnalités politiques, Malick Gomina affirme que les personnes concernées étant nos frères et sÅ“urs, il faut d’autres voix moins engagées politiquement pour plaider leur cas et obtenir le pardon de leur faute.