Une petite fille victime de traitement dégradant de la part de sa marâtre a été récupérée dans la rue et conduit aux autotrités locale de Possotomè dans la Commune de Bopa.
L’enfant, nommé Yabo, a été aperçu dans la rue avec des blessures sur tout le corps, signature de la méchanceté de sa marâtre. Elle a été aussitôt conduite chez le chef du village qui a alerté la police, la radio et le Guichet Unique de Protection Sociale (GUPS) de leur localité.
La police n’a pas pu mettre la main sur marâtre qui, informée de la situation a réussi à s’enfuir. Selon les recoupements d’informations rapportés par Benin-news, la victime âgée de 8 ans avait été arrachée très tôt à sa maman par son papa.
Elle fut d’abord confiée à sa tante, qui prit l’initiative de l’inscrire dans un établissement scolaire. Cependant, à la surprise générale, le père, ayant entre-temps épousé Madame Irène, prit la décision de récupérer sa fille afin de l’employer comme domestique dans son nouveau foyer.
C’est ainsi que la petite Yabo a été débarquée chez sa marâtre où elle est soumise à des tâches domestiques, à savoir : la cuisine, la lessive, les travaux champêtres, le nettoyage, etc.
Selon les informations, la victime Yabo subit des violences régulières et est même privée de nourriture à la volonté de sa belle-mère. Cependant, cette dernière a également une fille issue de l’union avec le père de Yabo, qui bénéficie d’un traitement exemplaire. Parfois, pour infliger une punition à Yabo, Mme Irène l’emmène au champ, où elle lui impose des traitements inhumains.
La fillette est parfois contrainte de tenir des pierres dans ses mains sous le soleil pendant de longues heures, comme l’indiquent les témoignages recueillis sur place. La marâtre aurait l’habitude de maltraiter la jeune Yabo, comme c’est le cas cette fois-ci, où pour un motif insignifiant, l’enfant a subi des châtiments corporels.
À noter que le papa de la fille est actuellement sur un chantier au nord. La petite Yabo a été conduite dans un centre de santé pour les soins pendant que dame Irène est toujours recherchée par la police.