Le gouvernement burkinabé a appelé, ce mardi, les exilés politique à rentrer au pays. C’est à l’occasion d’une conférence de presse sur la feuille de route de la réconciliation nationale, animée par le ministre Zéphirin Diabré.
« La réconciliation nationale n’est pas seulement un débat de Facebook, nous irons rencontrer les populations depuis les communes. (…) Des échanges que j’ai déjà eus avec les populations à la base, j’ai pu constater que la question de la compréhension de la réconciliation n’est pas la même qu’à Ouagadougou », a déclaré Zéphirin Diabré, ministre burkinabé en charge de la Réconciliation.
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Au cours de la conférence de presse, le ministre en charge de la Réconciliation a appelé les exilés politiques à rentrer au pays. « Toute personne exilée ou qui se considère comme exilée politique peut rentrer. Celui qui vient et qui n’a pas un dossier en justice vaquera à ses occupations mais s’il y a des menaces de la part de certains citoyens, nous verrons comment assurer sa sécurité. Celui qui a un dossier en justice ira voir le juge qui qu’il soit. Le gouvernement ne peut pas interférer dans les affaires de justice. », a-t-il expliqué.
« Il n’y a pas de moyen financier pour donner à quelqu’un qui viendrait faire un travail de la réconciliation nationale. Celui qui a ça en tête peut déjà se retirer. », insiste le ministre, qui « exclut toute négociation avec les chefs terroristes ». Depuis sa nomination, Zéphirin Diabré s’échine pour renforcer les liens entre les hommes intègres, afin d’aboutir à une « union » pour relever les défis du Burkina Faso. Début mai, il était en Côte d’Ivoire, où il a discuté de la réconciliation nationale du Burkina Faso avec l’ancien président, Blaise Compaoré, et du rôle qu’il pourrait y jouer.