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Burkina Faso: les autorités ordonnent la suspension de la chaîne France 24

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La junte au pouvoir au Burkina Faso a ordonné lundi la suspension «sine die» de la diffusion de France 24 sur son territoire, après une interview sur la chaîne d’informations du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) début mars.

Le gouvernement burkinabè a décidé, lundi, de suspendre les programmes de la télévision française France 24, pour avoir interviewé, il y a deux semaines, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a annoncé le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo.

« Le gouvernement a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè dans un communiqué.

Pour Ouédraogo, en ouvrant ses antennes au premier responsable d’Aqmi, « France 24 ne fait pas seulement office d’agence de communication pour ces terroristes, pire, elle offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine véhiculés pour assouvir les visées maléfiques de cette organisation sur le Burkina Faso ».

Lundi, jusqu’à 8 heures 30 GMT, la chaîne était diffusée sur le bouquet Canal+ au Burkina Faso. L’annonce de la suspension de la chaîne française a suscité des réactions sur les réseaux sociaux au Burkina Faso, la majorité des internautes saluant cette décision du Burkina Faso.

« Quelle mouche a piqué France 24 ? Si une presse donnait la parole aux meurtriers de Charlie Hebdo, que dirait la France? », s’est interrogé le juriste et analyste politique Paz Hien sur son compte Facebook. Par cette décision, « le Burkina Faso vient de poser les jalons de son indépendance médiatique vis-à-vis de la France », a écrit un internaute.

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Depuis le coup d’Etat du 30 septembre 2022, le deuxième en huit mois au Burkina Faso, les relations diplomatiques entre Paris et Ouagadougou n’ont cessé de se dégrader. En janvier dernier, les autorités burkinabè avaient demandé à la France de retirer ses 400 soldats des forces spéciales, stationnés depuis 2009 dans la périphérie nord-est de Ouagadougou.

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