Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a déclaré mardi qu’il ne serait pas possible d’organiser des élections sans garantir la sécurité du pays. Il rejette également toute idée de négociation avec les groupes terroristes, affirmant que la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté est une priorité absolue.
Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a déclaré devant le Parlement que la tenue d’élections était tributaire de la sécurité dans le pays. Alors que le Burkina Faso est confronté à des attaques jihadistes meurtrières dans plusieurs régions, il souligne que la sécurité est une condition préalable pour des élections libres et équitables. Il a affirmé qu’en l’absence d’une solution garantissant la sécurité, il serait impossible d’organiser des élections, lançant un appel à une intervention rapide pour assurer la protection des citoyens et du processus électoral.
Le Premier ministre a également rejeté catégoriquement toute idée de négociation avec les groupes terroristes. Il a déclaré que la seule négociation légitime était celle qui se déroulait actuellement sur le champ de bataille, mettant en avant la détermination du gouvernement à défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Burkina Faso. Il a martelé que ni l’intégrité territoriale, ni la souveraineté ne seraient négociées, réaffirmant l’engagement ferme du pays à protéger ses citoyens et son territoire.
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste préoccupante, avec des attaques terroristes de plus en plus fréquentes et meurtrières. Le gouvernement, actuellement dirigé par des militaires, a la responsabilité de rendre le pouvoir aux civils d’ici juillet 2024. Cependant, la stabilité et la sécurité demeurent des défis majeurs dans la perspective de cette transition démocratique.