Selon des sources sécuritaires et locales, lundi 7 août, environ 20 personnes ont été tuées dimanche au Burkina Faso dans une attaque de djihadistes présumés à Nohao, à proximité de la ville de Bittou, dans la région du Centre-Est, à la frontière du Togo.
Selon Sami Beranger Pooda, président de la délégation spéciale de Tenkodogo, « suite aux attaques terroristes survenues dans la commune de Bittou, le 6 août, nous déplorons les pertes en vie humaine dont les corps ont été déposés dans la morgue du Centre hospitalier régional) de Tenkodogo », mentionne-t-il dans un communiqué.
Par ailleurs, il a affirmé qu’il dépendait de la « compassion et de l’engagement de tous dans la lutte contre l’hydre terroriste », et a appelé la population, en particulier les jeunes, à se « mobiliser pour offrir des enterrements dignes aux victimes de cet acte barbare ». Selon des informations locales, il y a eu plus de 20 décès et plus de dix blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sources indiquent 26 morts et plus de dix blessés.
Selon ces sources, des individus armés ont immobilisé plusieurs dizaines de camions sur l’axe Cinkansé-Bittou entre 18h et 20h. Ces terroristes ont ensuite tué des conducteurs et des passagers avant de détruire des voitures et de récupérer divers objets.
Pour rappel, depuis 2015, le Burkina est confronté à une augmentation constante des actes de violence commis par des groupes djihadistes liés à l’État islamique et à Al-qaïda.