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Burkina: La CEDEAO condamne les réquisitions forcées, Ouagadougou réplique

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La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dénonce, dans un communiqué en date du 30 décembre 2023, la «procédure illégale et arbitraire de réquisition», mise en place au Burkina Faso «destinée à réprimer toute liberté d’expression ».

Une semaine après l’arrestation de l’ex-ministre Ablassé Ouédraogo, la Cédéao dénonce dans son communiqué de dimanche, la procédure « illégale et arbitraire » des réquisitions qui ont cours de manière récurrente au Burkina Faso contre ceux qui font entendre des voix dissonantes face au régime d’Ibrhaim Traoré.

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest exprime sa  «Â préoccupation » concernant «Â l’interpellation et la détention de personnalités politique et de la société civile par les autorités de la transition ». Une préoccupation suivie d’un «Â appel pressant pour la libération immédiate des personnes interpellées ». En outre, la Cédéao invite le pourvoir burkinabé à prendre toutes les mesures urgentes en vue d’un «Â retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

La réplique  de Ouagadougou

« Le gouvernement de transition n’entend pas se laisser divertir par des communications qui procèdent d’un imaginaire débordant et tronqué sur la situation réelle de notre peuple », répondent les autorités burkinabè dans un communiqué publié ce mardi. Pendant deux pages, le porte-parole du gouvernement – qui signe cette réponse à la commission de la Cédéao – n’est pas économe en critiques et remontrances vis-à-vis de l’institution ouest-africaine. Le communiqué s’ouvre sur une lecture qualifiée de « biaisée » de la situation sécuritaire du Burkina Faso vue par la Cédéao qui porte « apparemment des Å“illères ». Des Å“illères empêchant l’organisation d’apprécier les « victoires incontestables » engrangées par les forces burkinabés, affirme le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo, auteur du communiqué.

À propos des mesures liberticides pointées du doigt par la Cédéao, Ouagadougou rétorque dans son propre courrier qu’une telle appréciation est « infondée, inconséquente et incongrue ». Dans cet exercice rhétorique mais assez peu diplomatique, le gouvernement du Faso conclut  : « au lieu de s’intéresser aux questions de terrorisme et de massacre des populations, la Cédéao préfère s’investir dans la recherche de solutions aux problèmes accessoires ou inexistants ».

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