Après leur enlèvement tragique le 20 mai dans le village de Kedjom Keku, dans le nord-ouest du Cameroun, toutes les femmes ont été libérées mercredi soir. Cependant, malgré leur retour tant attendu, il est évident que les conséquences de leur captivité se font encore ressentir.
Selon les informations fournies par le préfet Simon Émilie Mooh, les femmes ont été libérées progressivement tout au long de la journée de mercredi. Les enlèvements avaient été perpétrés par des hommes armés en représailles à la manifestation de ces femmes contre un impôt imposé par les milices séparatistes. Le préfet a tenu à préciser qu’aucune rançon n’avait été payée en échange de leur libération.
Cependant, les marques de violence visibles sur les corps de certaines femmes témoignent de la brutalité dont elles ont été victimes pendant leur captivité. Des stigmates rouges sur les pieds et les bras sont les tristes rappels de ces traumatismes infligés. Le préfet a déclaré que des mesures immédiates ont été prises pour fournir une assistance médicale aux femmes blessées. Certaines ont déjà été emmenées dans des hôpitaux locaux, tandis que d’autres se trouvent encore dans leurs maisons, nécessitant également des soins spécialisés.
Une des femmes enlevées a été blessée par balle et risque de perdre ses membres, ce qui souligne l’ampleur des violences subies par ces innocentes. Il est impératif que les autorités et les organisations compétentes intensifient leurs efforts pour garantir un soutien médical et psychologique adéquat à ces femmes afin de faciliter leur guérison physique et émotionnelle.