L’événement qui monopolise l’attention en Côte d’Ivoire, le pays hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, concerne le stade Ebimpé, l’un des sites prévus pour accueillir la 34e édition de la CAN. Hier, mardi, lors d’une rencontre amicale opposant l’équipe dirigée par Jean-Louis Gasset à celle du Mali, le stade a été le théâtre d’une pluie torrentielle qui a contraint à l’arrêt du match.
Cette interruption suscite des préoccupations légitimes, d’autant plus qu’elle survient à seulement quatre mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique, qui se déroulera dans six stades à travers le pays. La compétition avait d’ailleurs été déplacée de la période de juin-juillet 2023 à janvier-février 2024 afin d’éviter la saison des pluies.
Jean-Louis Gasset, le responsable de l’équipe ivoirienne, a commenté cette situation lors de la conférence de presse d’après-match: « Je pense que si c’était un match avec des enjeux, peut-être aurions-nous essayé de reprendre la partie pour tenter de la terminer. Mais vu l’état du terrain et les importantes flaques d’eau, il était préférable de ne pas mettre en danger l’intégrité physique des joueurs. Pour un match amical, prendre un tel risque n’était pas nécessaire, donc l’arbitre a pris une sage décision. »
Il a également souligné une préoccupation majeure: « Cependant, en ce qui concerne le terrain, nous avons connu une averse à Bouaké avant de nous entraîner, au point de penser que nous ne pourrions pas le faire en raison de l’accumulation d’eau. Mais une demi-heure plus tard, le terrain était de nouveau praticable grâce à un bon drainage. En ce qui concerne le terrain à Ebimpé, l’eau ne semble pas être absorbée, et étant donné que nous risquons de jouer des matchs cruciaux dans ce magnifique stade, il convient de réfléchir sérieusement à cette situation. »
Alors que la CAN se rapproche à grands pas, les autorités ivoiriennes sont désormais alertées sur la nécessité d’examiner et de résoudre les problèmes liés à l’état du terrain à Ebimpé pour garantir une compétition sans heurts.