L’on est entouré de nos jours par des objets cancérigènes. Nous vous dévoilons ici quelques uns de ces objets nocifs, qui augmentent les risques de cancer.
Le seul endroit où l’on se sent souvent plus plus en sécurité est la maison. Cependant, cet endroit est aussi un nid insoupçonné de maladies, à cause de certains objets qui y vivent avec vous. Retrouvez ici une liste de cinq objets domestiques qui augmentent les risques de cancer.
Les déodorants
Dans les anti-transpirants, les sels d’aluminium sous le nom de « Chlorhydrate d’aluminium » servent à réduire la production de sueur et agissent efficacement contre l’humidité sous les aisselles et les taches de transpiration. Près de 9 déodorants sur 10 contiendraient des sels d’aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%. Pourtant, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) recommande d’astreindre la concentration d’aluminium à 0,6% dans ces produits utilisés tous les jours.
L’encens
Tout comme le papier d’Arménie, à l’utilisation, l’encens émet des substances volatiles polluantes particulièrement nocives et cancérogènes telles que le benzène, le formaldéhyde et le styrène. À titre informatif, le CIRC identifie le benzène comme un cancérigène certain pour l’humain impliqué notamment dans le risque de cancer du sang (ou leucémie).
Le formaldéhyde connaît quant à lui une association très forte avec le cancer du nasopharynx. Évitez donc d’en utiliser trop fréquemment, d’inhaler la fumée trop directement et de brûler plusieurs bâtons en une fois. Pensez en outre à toujours aérer la maison après l’utilisation d’encens.
Les smartphones
Des chercheurs français de l’université de Bordeaux ont démontré qu’il y aurait un risque de tumeur cérébrale accru pour les utilisateurs de téléphone réguliers.
L’étude nommée Cerenat a regroupé toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les scientifiques ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l’Hérault. La deuxième étape a consisté à comparer ces profils avec celui des habitants de ces départements. Des profils du même âge, de même sexe, utilisant eux-aussi des téléphones portables mais n’ayant pas eu de tumeur au cerveau.
Les rideaux de douche en PVC
Les rideaux de douche en PVC (ou vinyle) pourraient présenter un risque de cancer. Une étude aux États-Unis estime en effet qu’ils peuvent libérer d’importantes quantités de composés organiques volatils (COV), notamment des phtalates, des puissants perturbateurs endocriniens même à de très faibles concentrations. Or, ces fameux phtalates, présents dans de nombreux produits en PVC (colles, nappes, ballons, etc.), suscitent des inquiétudes en ce qui concerne leur implication dans la survenue de plusieurs cancers, notamment le cancer du foie et le cancer des testicules.
Les savons, gels douche et shampoings, des produits d’hygiène
Une substance toxique appelée « 1,4-dioxane » serait présente dans de nombreux shampoings, gels douches et savons. Et même quand il n’est pas ajouté volontairement dans les produits en tant que solvant adoucissant, il peut se générer dans le produit suite à des réactions chimiques entre différents ingrédients.
Des suspicions sur la cancérogénicité du 1,4-dioxane : Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), ce composé est «Â susceptible de provoquer le cancer, provoque une sévère irritation des yeux, peut irriter les voies respiratoires » et «Â l’exposition répétée peut provoquer un dessèchement ou gerçures de la peau ».
Scott Faber, le vice-président des affaires gouvernementales de l’organisation américaine Environmental Working Group (EWG) a demandé à la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine, de bannir le 1,4-dioxane des produits d’hygiène.
Il explique : «Â Les risques pour la santé posés par l’exposition au 1,4-dioxane méritent une action immédiate de la FDA. Les fabricants doivent être conscients des substances dangereuses trouvées dans leurs produits de soins personnels. Les familles, en particulier celles qui ont de jeunes enfants, doivent connaître les produits chimiques auxquels ils sont exposés lorsqu’ils se lavent les cheveux, nettoient leur peau et remplissent leurs baignoires de bain moussant ».