Dans un communiqué formel adressé ce mardi à la Fédération nigériane de football, les Super Falcons ont exigé le payement des primes qui leurs étaient dues, 24 heures après leur élimination de la Coupe du monde féminine 2023, battues par l’Angleterre en huitième de finale (0-0, 2-4 tab).
« Les Super Falcons estiment qu’il est maintenant temps pour la Fédération nigériane de football d’honorer ses engagements et de payer les montants dus », lit-on dans le communiqué signé par l’ensemble des joueuses présentes au Mondial féminin en Océanie. « L’équipe est extrêmement frustrée d’avoir dû poursuivre la Fédération nigériane de football pour ces paiements avant et pendant le tournoi et pourrait devoir continuer à le faire par la suite. Il est regrettable que les joueuses aient dû défier leur propre fédération à un moment aussi important de leur carrière », est-il ajouté.
Plus de deux ans de conflit…
Avant le début de la Coupe du monde, les Super Falcons avaient menacé de boycotter leur premier match, face au Canada (0-0). La raison? Les 30% du 1,5 million de dollars prévus pour le groupe, ainsi que les primes de match que la Fédération nigériane de football aurait refusé de verser aux joueuses. Mais finalement, elles ont décidé de suspendre temporairement leurs demandes pour se focaliser sur le tournoi.
Soutenues par la Fifpro, elles ont repris leur mouvement d’humeur après leur élimination, exigeant le remboursement en intégralité des primes, des indemnités de stage mais aussi des remboursements de dépenses, dont certaines remontent à 2021. Affaire à suivre….