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CEDEAO : réunion d’urgence après la crise au Sénégal

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Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CEDEAO se sont donnés rendez-vous ce jeudi 8 février, à Abuja au Nigéria, pour « discuter des problèmes sécuritaires et politiques actuels de la région »

La CEDEAO se réunit ce jeudi 8 février en urgence suite à une série de crises politiques. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la communauté se sont donné rendez-vous à Abuja, au Nigeria, pour discuter des problèmes sécuritaires et politiques actuels de la région. Cette réunion d’urgence intervient suite au report des élections présidentielles au Sénégal et aux différents impatients avec les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger qui souhaitent partir dès maintenant et non dans un an comme le stipulent les textes de l’organisation.

Dans son discours introductif, Omar Aliou Touré, le président de la Commission de la CEDEAO, a qualifié la crise sénégalaise de développement inquiétant avant d’appeler les pays membres à rester unis. L’organisation a demandé à Dakar de respecter son calendrier électoral initial, mais elle reçoit une vague de critiques qui remettent en cause son influence sur ses États-membres.

Hier mercredi, l’institution avait appelé les hommes politiques sénégalais à aligner le calendrier des élections présidentielles sur les dispositions de la Constitution. « La Commission de la Cédéao suit avec préoccupation la situation au Sénégal », indique le document. « Elle appelle à s’abstenir de toute action ou déclaration contraire à la Constitution et rappelle à la population et aux hommes politiques leur responsabilité dans le maintien de la paix et de la stabilité.

Les responsables politiques doivent, dans les meilleurs délais, faire le nécessaire pour rétablir le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution ». La Cédéao a également appelé la société sénégalaise à faire preuve de retenue et à renoncer à la violence.

Le 3 février, le président sénégalais Macky Sall a annoncé l’annulation de son décret fixant les élections à la tête de l’État au 25 février en raison d’une « confusion sur les candidats ». L’opposition a réagi en accusant le chef de l’État de « coup d’État constitutionnel » et en appelant à des manifestations. La première d’entre elles a eu lieu le 4 février dans la capitale Dakar. La manifestation a été dispersée par les forces de sécurité et des arrestations ont eu lieu. Lundi dernier, un rassemblement de l’opposition s’est tenu devant le bâtiment du parlement. Il a également été dispersé par la gendarmerie.

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Le 6 février, le parlement sénégalais a approuvé un amendement constitutionnel visant à abroger une disposition qui liait la date des élections présidentielles à la fin du mandat du chef d’État en exercice. L’élection présidentielle a été reprogrammée pour le 15 décembre de cette année. Le parlement a également prolongé le mandat du président sortant Macky Sall, qui devait s’achever le 2 avril.

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