Selon un communiqué de l’Elysée, les dirigeants français et russes ont évoqué à nouveau la centrale de Zaporijia, théâtre de violents combats depuis plusieurs semaines.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé à son homologue Vladimir Poutine que « l’occupation russe (était) la cause des risques » pesant sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia et il lui a demandé d’en retirer les « armes lourdes et légères », a annoncé l’Élysée. Auparavant, le Kremlin avait indiqué que Vladimir Poutine avait mis en garde Emmanuel Macron, dans un appel téléphonique, quant aux « conséquences catastrophiques » des « attaques régulières ukrainiennes » contre cette centrale, la plus grande d’Europe, occupée par les forces russes.
Lors d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a attiré l’attention sur des « attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporijia, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques », selon un communiqué du Kremlin. Le président russe a également informé son homologue français des « mesures prises par des spécialistes russes afin d’assurer la sécurité de la centrale et a souligné la nécessité de faire pression sur les autorités de Kiev pour que les bombardements visant la centrale s’arrêtent immédiatement ».
Les deux dirigeants ont par ailleurs exprimé leur volonté de « coopérer de manière dépolitisée sur la situation autour de la centrale de Zaporijia, avec la participation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) », d’après le communiqué. L’entretien a eu lieu à l’initiative du président français, selon le Kremlin.