Au micro de Canal+, Jean-Louis Gasset a réagi à la lourde défaite des Ivoiriens face à la Guinée Equatoriale (0-4) ce lundi soir, à l’occasion de la 3è journée du groupe A de la CAN 2023. Et le sélectionneur de la Côte d’ivoire a avoué que les siens sont complètement passés à côté de leur rencontre.
Il faudrait désormais un miracle pour voir la Côte d’ivoire disputer les huitièmes de finale de la CAN 2023. Les Ivoiriens se sont un peu plus rapprochés de l’élimination après leur naufrage face à la Guinée Equatoriale ce lundi soir. Contre le Nzalang Nacional, les Eléphants se sont inclinés sur le score sans appel de 4-0. Dominatrice mais en manque criard de réalisme, la bande à Nicolas Pépé a finalement été punie sur notamment un doublé d’Emilio Nsue, auteur de son 5è but dans ce tournoi.
Une terrible désillusion pour Jean-Louis Gasset, impuissant sur son banc de touche. Au micro de Canal+ Afrique après la rencontre, le sélectionneur de la Côte d’ivoire a semblé complètement abattu. «Vous l’avez dit, c’est un cauchemar, on avait bien préparé ce match, on est bien rentré dans le match on avait la possession et les opportunités. Depuis deux matches, on veut forcer la chose devant et on n’arrive pas à marquer. Et la moindre occasion est un but pour l’adversaire. On a attaqué, on a eu les occasions, on a eu un but refusé et en contre, le cauchemar, vraiment», a-t-il déclaré.
Malgré cette fessée, la Côte d’Ivoire n’est pas encore éliminée, avec les Eléphants qui peuvent finir dans les quatre meilleurs troisièmes, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale. Mais le technicien français semble ne pas trop y croire.
«Les joueurs n’étaient pas tendus pourtant. Le début de match, c’était ce qu’on voulait faire. Contre le Nigéria, c’était pareil d’ailleurs. On n’a pas marqué. Au football, il faut être efficace, et ce soir l’adversaire nous a donné une leçon de réalisme. La qualification ? On y croit obligatoirement, on a gagné un match sur trois. Mais quand on attend le résultat des autres équipes, ce n’est jamais bon signe», a-t-il conclu.Â