Lionel Talon, fils du président béninois et promoteur du centre culturel et sportif EYA, a récemment partagé quelques conseils pour aider les artistes béninois à réussir sur la scène internationale. Reçu dans un épisode du podcast « Behind the See », il a souligné l’importance de la professionnalisation et de la concentration sur le travail pour permettre son exportation.
Lionel Talon, bien que discret, a été placé ces derniers temps sous les feux de la rampe en raison de son attachement profond à la culture, en particulier à la musique. Il est le fondateur du centre EYA, une installation communautaire ultramoderne dotée d’un studio d’enregistrement et d’une salle de yoga, entre autres équipements de pointe. Invité à se prononcer sur le showbiz béninois lors d’un podcast, l’homme d’affaire a partagé ses réflexions sur les défis auxquels les artistes locaux sont confrontés pour réussir à l’échelle internationale.
Selon Lionel Talon, la musique béninoise possède un talent indéniable et un potentiel immense pour être exportée à l’échelle internationale. Cependant, il est également conscient que cela ne suffit pas. « On a tout pour exporter notre musique très loin. Ce qui nous manque si on peut le dire comme ça, c’est un peu de professionnalisme. Il faut que les artistes puissent comprendre que chanter c’est aussi un plaisir mais c’est un métier, ça demande du travail. Le talent n’est pas le seul facteur de réussite.
Lionel Talon recommande donc aux artistes béninois de se concentrer sur la professionnalisation de leur travail, d’être disciplinés et de prendre leur métier au sérieux. Ils doivent être prêts à travailler dur, à s’entraîner régulièrement et à se perfectionner continuellement. « Dans d’autres pays, les artistes qui ont déjà réussi n’oublient pas que ça demande beaucoup de travail, ça demande de la concentration et de la discipline« , a-t-il ajouté.